lundi 18 août 2014

samedi 19 juillet 2014

Petite balade dans le Tirol !

Y'a des fous qu'on aime vraiment ! Merci pour ce bon moment mon Frabrice !

samedi 12 juillet 2014

Rions un peu en attendant la finale de la Coupe du Monde 2014

vendredi 4 juillet 2014

Il a été blessé, mais il revient, prêt à en découdre...

...Il était rasé de près : "la rage, je l'ai toujours", a déclaré Sakho. Oui, le défenseur des Bleus. Vous aviez entendu autre chose ?

mercredi 2 juillet 2014

Souriez vous êtes flashé !

Petit emprunt à F...book pour 22 secondes (ou plus) de rigolade...

jeudi 19 juin 2014

Intermittents du spectacle

Pour en finir avec les clichés à la con, petite vidéo d'Aldebert :


mardi 31 décembre 2013

Nothing changes on New Year's day ?

Sortie en janvier 1983...

All is quiet on New Year's Day
A world in white gets underway
I want to be with you
Be with you night and day
Nothing changes on New Year's Day
On New Year's Day

I will be with you again
I will be with you again

Under a blood red sky
A crowd has gathered in black and white
Arms entwined, the chosen few
The newspapers says, says
Say it's true it's true...
And we can break through
Though torn in two
We can be one

I...I will begin again
I...I will begin again

Oh...
Maybe the time is right
Oh...maybe tonight...

I will be with you again
I will be with you again

And so we're told this is the golden age
And gold is the reason for the wars we wage
Though I want to be with you
Be with you night and day
Nothing changes
On New Year's Day
On New Year's Day


samedi 9 novembre 2013

Liberté de la presse à Château-Gontier ?

 Article lu sur le site Mediapart.fr

 

Château-Gontier, «terre de journalisme» quand cela arrange le maire

Jusqu’au 30  novembre, le Pays de Château-Gontier (Mayenne) organise un festival du journalisme, baptisé Press’tiv@l Info (anciennement Planet info, issu du Scoop d’Angers), auquel Mediapart est invité. Publiquement, la commune organisatrice affiche haut et fort son soutien à la liberté de la presse. Mais lorsque la Ville est concernée, il n’est plus question d’investigation. Récit d’une réalité journalistique locale vécue de l’intérieur, où la pression municipale influence le contenu du journal Ouest-France des semaines durant, aux dépens de l’information du lecteur.

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« Un nouveau regard sur le journalisme ». Voici les mots de présentation de Press’tiv@l Info, le festival du journalisme de Château-Gontier. En arrivant dans cette sous-préfecture d’environ 12 000 habitants du Sud-Mayenne, je ne m’attendais pas à une telle nouveauté.
Mon contrat pour Ouest-France Château-Gontier a commencé le 1er septembre 2012, pour s’achever le 30 avril dernier. C’est la cinquième agence pour laquelle je travaille en tant que journaliste au sein du premier quotidien de France, depuis juin 2011. Jusque là, en quatorze mois de collaboration, je ne déplore ni altération particulière de sens, ni erreurs factuelles majeures dans les pages du journal. S’il a fallu parfois insister pour qu’un sujet passe, toutes mes propositions ont donné lieu à parution.
Mais à Château-Gontier, je m’apprête à vivre un « nouveau regard sur le journalisme », qui infiltrera le contenu même du journal.
Dès septembre, je rencontre Jean-Marie Mulon, ancien journaliste, « délégué général » de Press’tiv@l Info. Il est aussi directeur de cabinet de Philippe Henry (maire de Château-Gontier, président de la communauté de communes, vice-président du Conseil général de la Mayenne, candidat aux dernières législatives).
Très vite, je remarque que Jean-Marie Mulon a une drôle de façon de respecter notre souveraineté éditoriale. Il évoque par exemple, le 25 septembre 2012 par mail, le contenu d’un second « papier de la mi-octobre » sur un sujet en cours de traitement (paru le 27 septembre), avant même de savoir si nous avions l’intention d’écrire à nouveau sur le sujet ou pas.

Pression téléphonique

Cette façon de faire, inoffensive, en est vite venue au stade des pressions directes, dès les premiers articles ne convenant pas à la mairie.
Entre octobre et janvier dernier, le maire de Château-Gontier Philippe Henry et son directeur de cabinet Jean-Marie Mulon ont ainsi appelé au moins trois ou quatre fois le directeur départemental de Ouest-France en Mayenne, Arnaud Bélier, à propos d’articles qui ne leur plaisaient pas : problème de réception télévisuelle concernant 200 à 250 foyers castrogontériens, déséquilibre entre Nord et sud Mayenne dans l’offre de studios de répétition de musique, etc. Tous ces appels, qui concernent des articles que j’ai rédigés, ont été effectués à mon insu, Arnaud Bélier m’en ayant informé à chaque fois dans la foulée. Seul un appel était pleinement justifié, entraînant les rectifications nécessaires dès le lendemain.
Les autres appels n’avaient qu’un but : faire pression pour le contrôle des informations. À chaque sujet déplaisant, c’est la même méthode de pression qui a été utilisée, l’appel au supérieur hiérarchique du journaliste.
Faut-il préciser qu’il n’y a que deux journalistes à Ouest-France (et heureusement de nombreux correspondants) pour couvrir l’actualité du secteur de Château-Gontier, soit environ le tiers du département ? Que Ouest-France est le seul quotidien sur place, avec un « taux de pénétration » dans les foyers du Sud-Mayenne de plus de 30% ? Autant dire que l’influence sur le travail de l’un ou l’autre de ces deux journalistes pèse un certain poids sur l’information locale.
Jusqu’en janvier, ces pressions n’ont pas eu d’incidence sur nos publications. Dans un mail du 10 janvier, Arnaud Bélier me réaffirme d’ailleurs que « nous n’avons pas à nous plier à telle ou telle injonction de la municipalité. Je vais le redire à JM [Jean-Marie] Mulon. » Pendant mes premiers mois d’activité à Château-Gontier, Ouest-France s’en est ainsi rigoureusement tenu à sa mission : informer, indépendamment des pressions. Que cela plaise ou non.

La mairie ne répond plus

Début janvier, je souhaite faire un sujet sur l’absentéisme des conseillers municipaux, car je remarque que quatre d’entre eux sont systématiquement absents et non représentés depuis au moins un an (on peut être absent mais déléguer son pouvoir). Faut-il les remplacer ? Y a-t-il des délégations à réorganiser ? Les questions se posent. Et comme tout le monde, les Castrogontériens ont le droit de savoir ce que l’on fait de leur vote.
Me faisant indiquer par mail qu’il ne « souhaitait pas s’exprimer sur le sujet » suite à ma demande, le maire Philippe Henry a passé un nouvel appel au directeur départemental d’Ouest-France, Arnaud Bélier, toujours à mon insu, pour empêcher la parution du sujet. Philippe Henry était furieux, allant jusqu’à employer la menace (selon ce que m’en a dit Arnaud par téléphone), alors même que mon enquête n’en était qu’à ses débuts. Arnaud me confirme par mail qu’il a encore une fois dû faire valoir l’indépendance du journal contre les pressions. « J’avais envoyé un mail à [Jean-Marie] Mulon sur le mode : on écrit ce qu’on veut dans le journal et ne critique pas un article alors même que nous n’avons rien publié. »
À partir de janvier, la mairie a refusé de répondre à toutes mes demandes d’interview ou de renseignement sans exception pendant plusieurs mois jusqu’à mon départ sur quelque sujet que ce soit (conseil municipal, diagnostic santé du territoire…), refusant par là même que ses administrés puissent être informés sur des actualités ou des décisions les concernant.
À deux reprises, d’abord le 23 décembre 2012 de visu puis le 10 janvier 2013 par écrit, le maire a ignoré mes propositions de rendez-vous restées ouvertes jusqu’à mon départ, dont le but était d’apaiser nos relations tout en lui expliquant ce que sont les prérogatives d’une presse libre et indépendante.

Ouest-France Château-Gontier censure "temporairement"

À propos de l’absentéisme au Conseil municipal, contrairement aux mois précédents, Arnaud n’a pas défendu ma liberté d’investigation. D’habitude attaché à défendre la liberté de la presse et la possibilité de traiter de tout sujet contre la censure et indépendamment des pressions, il m’a renvoyé cette fois à la décision et à la responsabilité de la chef d’agence à Château-Gontier, qui s’était prononcée pour qu’on ne traite pas le sujet. La composition du conseil municipal doit être oubliée « temporairement » pour « apaiser le climat de tension avec la mairie », malgré le caractère public évident du sujet, au détriment de l’information du lecteur et de son droit à connaître les changements et la vie du conseil municipal.
Tandis que les sujets sans enjeu démocratique particulier ou de faible plus-value locale se trouvent régulièrement en première place (naissance du premier bébé de l’année, apprendre à faire une lettre de motivation, etc.) ou sont développés plus que de raison (course de fond de la ville faisant la Une locale le 1er décembre le 17, le 27, le 30 et le 31 décembre, carnaval annoncé le 1er novembre, le 21 mars, le 11 mai, le 25 mai), les questions relatives à la composition du conseil municipal ne seront jamais abordées.

Éviction d’un Conseil municipal où une opposante parle de « dictature »

Quelques semaines après (le lundi 28 janvier, pendant une période de travail de la chef d’agence), Ouest-France a été évincé, sans être prévenu, du conseil municipal de Château-Gontier, contre tous les usages, évidemment à nouveau au détriment de l’information des Castrogontériens.
Seuls France Bleu Mayenne et le Haut-Anjou, hebdomadaire local, étaient donc présents pour couvrir le budget 2013 de Château-Gontier. À l’occasion de ce conseil, la conseillère d’opposition Bernadette Perrot (UMP) a décidé de briser le silence. Dénonçant le déni de démocratie du maire, cette dernière va jusqu’à évoquer une « dictature ». France Bleu Mayenne et le Haut-Anjou ont relayé, bien entendu, ces mots sans ambiguïté dans leurs éditions respectives. Ouest-France s’en abstiendra.
Apprenant le lendemain l’éviction de ce Conseil, Arnaud Bélier joint Philippe Henry par téléphone. Les deux hommes ont finalement trouvé un terrain d’entente. Ouest-France a pu rattraper les informations sur le budget avec un rendez-vous mercredi 30 janvier au matin, mais n’a mentionné ni l’éviction, ni le coup de gueule de Bernadette Perrot dans son article paru le jeudi 31 janvier.

L’obstacle à l'information du public se banalise

Le 4 février, nous nous sommes réunis Arnaud, la chef d’agence et moi pour évoquer l’ensemble de ces difficultés. Arguant du fait qu’on « ne peut pas se couper d’une source d’informations comme la municipalité dans une petite ville », Arnaud a choisi de « respecter » les choix de la responsable d’agence d’éviter certains sujets. Comme il me l’avait écrit par mail le 10 janvier : « Il y a une seule responsable à Château-Gontier. Et si elle dit : on ne traite pas, ou il vaut mieux attendre, sa décision l’emporte. »
L’attitude du maire et les choix de Ouest-France qui en ont découlé ont significativement altéré le débat, la libre expression, l’exhaustivité de l’information et son enjeu démocratique :
- interdiction par ma chef de traiter le sujet de l’absentéisme au conseil municipal (et a fortiori de tout sujet risquant d’entraîner des « tensions » avec les élus)
- silence sur l’éviction au Conseil du 28 janvier (ainsi bien sûr que sur toutes les pressions de la mairie) et sur le coup de gueule de Bernadette Perrot
- absence de réponse à mes demandes d’informations et de rendez-vous auprès du maire pendant plusieurs mois, jusqu’à mon départ
- parole des opposants au projet de rocade Nord de Château-Gontier passée sous silence pendant plusieurs mois puis modifiées (dans mon interview du 11 avril) par la chef d’agence car jugées trop sévères à l’égard du maire
- attente interminable (plus de 70 jours, une éternité pour un quotidien) pour faire passer un simple sujet de débat sur les trois panneaux lumineux d’information de la ville.

Quand le discours remplace les faits

À force de ne plus confronter les paroles aux faits (par facilité ? par peur ?), le discours (relayé par le maire) a parfois pris le pas sur la réalité dans les colonnes de Ouest-France. Le train de fret n’est pas tout à fait revenu après 44 ans d’absence à Château-Gontier, comme titré le 8 avril par la responsable d’agence. En effet, les voies étaient utilisées (donc préservées !) par l’entreprise Maisonneuve, comme je le précise dans un nouvel article daté du 30 avril.
L’entreprise Canisciences déménage certes sur un site mis à disposition par les élus locaux. D’après la direction de cette société, cela doit permettre une extension et d’éventuelles embauches futures, explique-t-elle avant un conseil municipal présidé par Philippe Henry. Dans son papier du 28 mars, la responsable d’agence relaie le contenu des échanges entre dirigeants et élus locaux, satisfaits de ce déménagement. Mais aucune mention n’est faite des sept licenciements en cours chez Canisciences (avec proposition de reclassements), non évoqués en conseil. Les salariés, non interrogés, avaient pourtant transmis leur inquiétude au journal dès janvier d’une menace sur une partie des emplois… Après le papier du 28 mars, l’un d’eux rappelle le journal, choqué de lire des informations aussi diamétralement opposé à ce qu’il vit, en l’occurrence un licenciement, avec proposition de reclassement à plus d’une heure de chez lui (je signe un nouvel article le 5 avril sur le sujet).
Malgré plusieurs alertes de ma part en début d’année, mes inquiétudes sur ces atteintes répétées à l’indépendance, à l’exhaustivité et à l’intérêt général des informations sont restées sans effet le temps de mon contrat.
Contactés récemment, Arnaud Bélier et la chef d’agence n’ont pas souhaité s’exprimer. Contacté également en début de semaine, et malgré un délai de réponse fixé communément par téléphone, Jean-Marie Mulon, pas plus que Philippe Henry, n’a donné suite à mes appels.

Tanguy PALLAVER
Ancien journaliste en CDD à Ouest-France du 6 juin 2011 au 30 avril 2013 (dont les huit derniers mois à l’agence de Château-Gontier)

samedi 12 octobre 2013

Metallica - Enter Sandman

Y a des vendredis soirs où on regarde la télé et le lendemain matin, on a envie d'ça !




mercredi 18 septembre 2013